Vous n’êtes plus amoureux·se? Vous vous posez la question de savoir si votre couple a encore du sens ?
Partir pourquoi ? Rester pour de fausses bonnes raisons ?
Ces questions, de nombreux couples en crise se les posent, sans pour autant être certains de savoir y répondre.
Lorsque la relation dans un couple est insatisfaisante, rester pour des mauvaises raisons n’est pas la solution.
Par : JC Guillaumin © ChamboulTwo
Les enfants : bonne ou mauvaise raison de rester en couple ?
Les enfants sont souvent la raison principale invoquée pour expliquer que l’on reste avec un·e conjoint·e pour qui les sentiments se sont – depuis longtemps – envolés…
On ne veut pas faire du mal aux enfants, on veut qu’ils grandissent avec leur père ou leur mère, on a peur de les déstabiliser…
Mais la réalité est que, si une séparation ou un divorce n’est jamais simple à vivre pour un enfant, que cela peut même être traumatisant ; vivre dans une famille où les parents ne s’entendent plus, où la tension est permanente, n’est pas non plus une situation souhaitable.
C’est ce qu’on appelle une fausse bonne raison!
On ne s’y construit pas correctement et l’image du couple peut devenir désastreuse pour un enfant qui peut ensuite reproduire ce qu’il a vécu…
Les enfants peuvent être une raison de rester en couple avec quelqu’un que l’on n’aime plus, mais ce n’est pas une bonne solution, ni pour le couple, ni pour le ou les enfants !
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L’argent : maître du jeu dans les séparations aussi ?
Ne soyons pas naïfs, quitter son partenaire à un coût financier non négligeable.
Et on ne parle pas ici du coût du divorce, mais bien de la différence du niveau de vie qui va être le vôtre après la séparation.
A deux salaires, ce qui est souvent la norme aujourd’hui, on vit mieux forcément qu’avec un seul – cqfd !
Sans compter qu’il va falloir rééquiper votre nouveau « chez vous » avec ce que vous lui aurez laissé (machines diverses, cuisine, meubles…).
Il faudra peut-être intégrer aussi dans votre budget un crédit qu’il va falloir rembourser en attendant de vendre la maison…
Bref, la séparation à un coût.
Et il n’est pas rare que pour éviter un endettement ou pour garder sa qualité de vie (financière), on décide de rester avec son partenaire…
Une solution qui, sur le long terme, n’en n’est pas une. Si vous n’aimez plus la personne qui partage votre vie, la séparation va devenir inéluctable.
Enfants, crédits immobiliers, problèmes d’argent… les mauvaises raisons de rester sont nombreuses !

Remettre sa séparation à plus tard, bonne ou mauvaise idée ?
Enfants trop jeunes, crédits immobiliers trop importants, pas de boulot…
Les raisons de ne pas quitter son/sa conjoint·e ne manquent pas et, souvent, le résultat pratique et que l’on va mettre des mois, voire des années, avant de prendre la décision de le ou la quitter.
Le résultat est alors le même : vous avez toujours des enfants, même s’ils ont grandis, vous avez toujours un crédit immobilier, et si vous avez maintenant un job, un seul salaire sera toujours plus compliqué pour vous permettre de vivre correctement que lorsque l’on en a deux…
Bref, vous le ou la quittez, avec toujours les mêmes problématiques.
La seule différence, mais elle est notable, c’est que vous aurez été malheureux·se pendant tous ces mois ou voire ces années où vous êtes resté·e avec votre partenaire…
Cela en valait-il le coup ? Sûrement pas !
Peur de l’inconnu, de rester seul·e ou peur de le/la quitter ?
Les raisons qui poussent à rester avec un·e partenaire que l’on n’aime plus sont souvent bien plus complexes que celles que nous venons d’évoquer.
Mais il est aussi bien plus difficile de les admettre.
Le ou la quitter, c’est plonger dans l’inconnu, c’est accepter de rester seul·e – au moins pendant un temps – avec tout ce que cela implique d’interrogations, de remise en question.
Un couple, même quand on n’est plus amoureux de son partenaire, reste un socle sur lequel on s’appuie et qui rassure.
Le ou la quitter, c’est abandonner une routine sécurisante et cela fait forcement peur.
Et c’est ce qui explique aussi que – souvent – on ne quitte son partenaire que lorsque… on en a trouvé un nouveau !
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Finances, gestion des enfants, les femmes sont touchées de plein fouet par les conséquences du divorce. Ce sont pourtant elles qui le demandent 3 fois sur 4
Et après la rupture, ça se passe comment ?
Faire le choix de la rupture n’est pas simple, mais n’est pas non plus sans conséquence. L’INSEE le démontre avec diverses études qui font froid dans le dos (des futurs divorcé·e·s)…
On commence avec les finances : après un divorce ou une rupture, la femme subit en moyenne un baisse de son niveau de vie de 20%.
Et plus la femme apporte de l’argent à son foyer, plus elle sera touchée par la baisse de niveau de vie.
85% des parents de familles monoparentales sont des femmes seules et si la moyenne des pensions alimentaires est de 170 euros, elles ne sont pas versées dans 2 cas sur 10 !
Au niveau sentimental aussi, c’est compliqué pour les femmes : la mère d’un enfant de moins de cinq ans a deux fois moins de chance de se remettre en couple qu’une femme du même âge sans enfant !
Et la chance de reformer un couple après 45 ans est divisée par CINQ par rapport à une femme de 25 à 34 ans !
Pourtant, les trois quarts des demandes de divorces émanent des femmes…
Attention de ne pas faire sombrer votre couple dans un rapport victime/bourreau
Dans une relation, il peut y avoir – d’une manière plus ou moins importante et consciente – un rapport victime/bourreau.
Sans aller jusqu’aux relations toxiques, on peut se sentir victime de la situation par rapport à ce qui se passe dans son couple, mettre toutes les fautes sur son/sa partenaire, sans pour autant voir qu’en choisissant de rester avec lui ou elle, on lui fait aussi payer notre choix… en lui pourrissant la vie !
Vous n’êtes pas une victime, ni un bourreau ; alors il est temps de faire cesser la situation invivable que vous vivez dans votre couple si vous n’aimez plus votre partenaire. Pour vous… comme pour lui ou elle !
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